Tournedos aux Morilles

Un plat de roi, un plat de fête, pour honorer ce trop rare champignon

Ingrédients

Pour la viande :

  • 6 ou 8 tournedos de 3 cm environ d’épaisseur découpés dans le filet de bœuf par le boucher
  • 5 cuillères à soupe d’huile d’arachide

Pour la sauce aux champignons :

  • 300 gr de morilles fraîches
  • 1 cuillère à soupe de beurre
  • ¼ de litre de vin blanc sec (grenache)
  • 1 cuillère à café de fécule
  • 1 pot de 25 cl de crème fraîche épaisse

Pour l’accompagnement :

  • 6 ou 8 tranches de pain rassis
  • 50 gr de beurre

Préparation

  • Dans une eau froide vinaigrée, laver les champignons en les brossant délicatement un par un.
  • Les garder en attente sur du papier absorbant.
  • Dans une poêle, faire dorer les tranches de pain dans le beurre chaud, réserver.
  • Dans une sauteuse, cuire les tournedos dans l’huile chaude pendant 5 minutes, les retirer, les saler et les tenir au chaud dans une assiette creuse.
  • Recouvrir d’un papier d’aluminium.
  •  Dans l’huile de cuisson de la viande ajouter la cuillère à soupe de beurre.
  • Lorsque l’ensemble est chaud y glisser les morilles : si elles sont petites ou moyennes les laisser entières, plus grosses, les couper en deux morceaux ; les laisser à peine saisir, les arroser avec le vin.
  • Saler, poivrer et laisser cuire à peine 5 minutes : les morilles doivent rester «craquantes ».
  • Pendant ce temps, délayer la fécule dans le pot de crème fraîche, verser sur les champignons, ajouter à cette sauce le jus rejeté par les tournedos, bien mélanger l’ensemble, rectifier l’assaisonnement ; laisser juste bouillonner deux minutes.

C’est prêt !

Pour servir

Dans un grand plat, rond de préférence, dresser en couronne les croûtons garnis avec les tournedos, mettre les morilles au milieu du plat et napper le tout avec la sauce. Ce plat se dégustant très chaud, un chauffe-plat au centre de la table est le bienvenu.

Le Plus

Vers le mois d’avril, on trouve chez nous des morilles, mais personne ne donnera son « coin » ! Les uns vous indiqueront le Vallespir, les autres le Conflent, certains iront jusqu’en Cerdagne.. mais, vous dire où ils ont trouvé cet « or noir », jamais ! C’est vrai que nous en ramassons de temps en temps, mais ne comptez pas non plus sur nous pour vous indiquer
l’endroit… Sinon, consolons nous, on en trouve de très belles au printemps au marché et, toute l’année, nous avons la possibilité de les cuisiner séchées, il suffit de les réhydrater à l’eau tiède et voilà un plat somptueux que l’on peut servir même le jour de Noël.. surtout si l’on rajoute, entre le pain et la viande, une tranche de foie gras mi-cuit… Vous n’avez pas l’eau à la bouche ?!

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